Les sons utiles à la compréhension sont spécifiés entre crochets (voir question 1)
Les césures (coupe des sous-titres) sont réalisées de manière logique.
Les majuscules sont accentuées
L’orthographe, la grammaire et la ponctuation sont les plus irréprochables possibles
L’exposition minimum du sous-titre est de 1 seconde
L’exposition maximale du sous-titre est de 10 secondes
L’écart entre deux sous-titres (vide) est de 120 ms
Le sous-titre démarre 50 à 200 ms avant le prononcé voire au maximum sur le prononcé. Jamais après (voir question 4)
Pas de sous-titre sur un changement de plan (CP), le mettre avant ou après
En cas de dialogue utiliser le tiret cadratin « — » (voir question 2)
Dans le cas d’un sous-titre sur deux lignes, essayez d’avoir un texte supérieur plus court que le texte inférieur (pyramide)
Le sous-titre est un fichier externe (srt, WebVTT..) et non pas inscrit en dur dans la vidéo
Le nom du fichier précise la langue utilisée avec un suffixe (dans le cas ou le fichier proposé n’est pas dans la même langue que la vidéo)
Utilisation des majuscules quand un texte est dit par plusieurs personnes
Respect des codes couleurs du sous-titrage quand c’est possible. Les fichiers .WebVTT, plus complexes, le permettent et sont pris en compte au moins sur youtube. vérifier sur les autres plateformes (voir question 1)
Quand le type de fichier ne permet pas la prise en compte des couleurs par les plateformes (exemple .srt), proposer un fichier de sous-titre .srt avec le balisage qui lui peut être interprété par les lecteurs desktop (exemple VLC)
Le sous-titre ne masque pas une information de la vidéo (nom, fonction de la personne…), si le positionnement du sous-titre n’est pas supporté, essayez de reprendre les infos dans le sous-titre
Pas plus d’un espace entre les mots et les signes de ponctuation qui le suivent
Si un fichier de sous-titrage dans la langue de la vidéo est proposé en téléchargement, son nom est strictement identique à celui de la vidéo
2. Comment créer et optimiser les sous-titres de vos vidéos sur les réseaux sociaux ?
S’adapter aux règles de bon sens du sous-titrage :
Essayez de rendre vos séquences lisibles et significatives. Il est par exemple préférable de ne pas dépasser 70 caractères par sous-titre, et de le diviser en 2 lignes relativement égales (sous la forme d’une pyramide).
Choisissez des sous-titres blancs sur un fond noir, pour contraster avec votre vidéo.
Positionnez vos sous-titres au milieu et en bas de votre vidéo, relativement grands, mais pas trop non plus (en vous adaptant également au format des différents appareils)
Synchronisez précisément vos sous-titres avec la voix des locuteurs, notamment en tenant compte du mouvement de leurs lèvres (certaines personnes lisent avec leurs lèvres).
Transcrire vos vidéos avec les bons outils
Considérer sérieusement la traduction de votre vidéo en langues étrangères
Si on n’utilise pas de solution de sous-titrage automatique, le travail de sous-titrage passe d’abord par la création d’un fichier de sous-titre (SRT, WebVTT) qui respecte certaines bases de formattage.
Les bonnes règles de la transcription:
Lors d’une transcription manuelle, se munir d’outils comme des raccourcis clavier ou un casque pour se focaliser sur l’audio.
Ne pas dépasser plus de 70 caractères à la fois, en divisant la phrase en deux parties relativement égale comme une pyramide.Cela correspond en gros à 40 caractères par ligne (CPL) pour la ligne supérieure et un peu moins pour la ligne inférieure.
Garder toujours une moyenne de 15 à 20 caractères par seconde (CPS).
Vous pouvez le calculer par vous-même ou vous servir des indications de votre logiciel.
Une séquence ne devrait durer qu’entre 1 et 8 secondes. 1 seconde est le minimum pour que le cerveau lise le message. 8 secondes est largement suffisant pour le comprendre.
Commencer toutes les séquences par une majuscule et couper de manière logique (phrase complète, proposition grammaticale…).
Faire attention à la ponctuation et notamment à l’orthographe des mots
.
Certains mots peuvent être inaudibles ou incompréhensibles à l’écoute. Il est important de se servir du contexte lors de la lecture. On peut parfois avoir affaire à des homophones (même phonétique).
Si des parties du mots sont censurées ou omises, mettre des …. ou *** (comme put***)
Les indications métatextuelles se font avec des symboles : – changement de personnage lors d’un dialogue, [] voix-off, commentaire et bruits, ♫musique, () indications supplémentaires. Ne pas abuser de ces symboles.
Il est préférable d’éviter d’afficher un sous-titre lors d’un changement de plan ou d’une action importante.
B. Bien optimiser la synchronisation
Il est plus efficace de diviser d’abord votre transcription selon les phrases, pour ensuite découper ces phrases une à une selon les séquences.
Essayez de définir vos séquences exactement au moment où le locuteur commence à parler.Si les locuteurs parlent vite, vous pouvez essayer d’enlever quelques mots mais pas les mots du début ou de la fin.
Toujours afficher des caractères lorsque les lèvres des interlocuteurs bougent (important pour ceux qui lisent avec les lèvres)
Pensez à bien synchroniser le texte avec le rythme de paroles de chaque participant.Dans le cas d’un dialogue vraiment confus entre plusieurs personnes, il est possible de sélectionner la parole de certaines personnes par rapport à d’autres. L’important est de garder une continuité qui a du sens.
Faire en sorte d’afficher un sous-titre au début d’une scène et de le retirer à la fin de la scène
Refaites plusieurs lectures par vous-même pour vérifier la fluidité de vos sous-titres